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03/10/2018
Chaque année, 2 à 8 millions de personnes sont touchées par le virus de la grippe. Il s’agit d’une maladie très contagieuse qui peut être mortelle chez les personnes les plus fragiles.
Les lois Léonetti d’avril 2005 et Claeys-Léonetti de février 2016 créent de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.
La Haute Autorité de Santé nous informe sur les directives anticipées et la personne de confiance :
Que sont les "directives anticipées" ?
Ce sont vos volontés exprimées par écrit sur les décisions médicales à prendre lorsque vous serez en fin de vie si vous êtes dans l’incapacité de vous exprimer.
Pourquoi rédiger des directives anticipées ?
Que vous soyez en bonne santé, atteint d'une maladie grave ou non, ou à la fin de votre vie, les directives anticipées permettent de faire connaître au médecin vos volonté: sur la mise en route, le refus ou l’arrêt d'une réanimation, d’autres traitements ou d’actes médicaux, et sur vos attentes. Cette réflexion peut être l’occasion d’un dialogue avec votre médecin, vos proches et également de désigner votre personne de confiance.
Qui peut les rédiger ?
Toute personne majeure a le droit de les écrire, quelle que soit sa situation personnelle. Mais vous êtes libre, ce n’est pas obligatoire.
Quand et comment ?
Vous pouvez les rédiger à n’importe quel moment de votre vie, que vous soyez en bonne santé, malade ou porteur d’un handicap. Elles sont valables sans limite de temps mais vous pouvez les modifier ou les annuler à tout moment.
Vous pouvez écrire vos directives anticipées sur un formulaire (proposés ci-joint) ou sur simple papier daté et signé. Si vous ne pouvez pas les écrire, demandez à quelqu’un de le faire devant vous et devant deux témoins. L’un d’eux doit être votre personne de confiance si vous l’avez désignée.
Quelles informations mettre dans mes directives ?
Vous pouvez écrire ce que vous redoutez plus que tout (par exemple douleur, angoisse…), si vous voulez ou non être maintenu(e) artificiellement en vie, les traitements et techniques médicales que vous ne souhaitez pas (sonde d’alimentation, aide respiratoire…), vos attentes concernant l’aide de soins palliatifs (traitements des douleurs physiques, de la souffrance morale…) mais également les conditions que vous souhaitez pour votre fin de vie (accompagnement, lieu de fin de vie…). Vous pouvez vous faire aider par votre médecin qui vous expliquera les traitements et les options possibles.
Comment les conserver ?
L’existence de vos directives anticipées doit être connue de votre médecin et de vos proches et elles doivent être facilement accessibles.
Si vous avez un « dossier médical partagé » (dossier numérisé créé avec votre consentement), vous pouvez y faire enregistrer vos directives ou simplement y signaler leur existence et leur lieu de conservation.
Sinon, vous pouvez :
- les confier au médecin ou au soignant de votre choix pour qu’il les conserve dans votre dossier médical ou infirmier
- et/ou les remettre à votre personne de confiance, à un membre de votre famille ou un proche.
Comment seront utilisées mes directives anticipées ?
Si un jour vous ne pouvez plus vous exprimer le médecin doit rechercher le plus tôt possible si vous avez écrit vos directives anticipées, en prendre connaissance et les respecter.
Il peut arriver que votre situation médicale ne corresponde pas aux circonstances décrites dans vos directives. Dans ce cas, le médecin demandera l’avis d’au moins un autre médecin pour que les soins et traitements soient les plus proches possibles de vos souhaits. Il devra recueillir auprès de votre personne de confiance si vous l’avez désignée, ou à défaut de votre famille ou l’un de vos proches, le témoignage de votre volonté.
Et si je ne les ai pas rédigées ?
Dans tous les cas votre douleur sera traitée et apaisée. Votre bien-être et celui de vos proches resteront la priorité. La loi demande aux médecins de ne pas commencer ou de ne pas poursuivre des traitements qui leur sembleraient déraisonnables, c’est-à-dire inutiles ou disproportionnés ou qui n’ont d’autre effet que de vous maintenir artificiellement en vie. Le médecin consultera votre personne de confiance si vous l’avez désignée ou à défaut vos proches afin de savoir quelle est votre volonté. Il prendra une décision après avoir consulté un autre médecin, en concertation avec l’équipe de soins.
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